Tests classiques
Rappels de la loi gamma et loi normale
Loi gamma γr
Déf:
Soit X une variable aléatoire continue positive. On dit que X suit la loi γr (de paramètre r>0) si sa densité est f(x)=1Γ(r)e−x.xr−1, ∀x>0 où Γ(x)=∫+∞0e−ttx−1dt est la fonction gamma.
Propriétés de Γ(x):
(1) Γ(x+1)=xΓ(x) un truc
(2) Γ(1)=1
(3) Γ(n+1)=n!
(4) Γ(k∗12)=(1.3.5...2k−1)2kΓ(12)
(5) Γ(12)=√π
Calcul de E(X) et de V(X):
E(X)=1Γr∫+∞0xre−xdx=Γ(r+1)Γ(r)=r
(E(x)=∫+∞0xf(x)dx)
E(X2)=∫+∞0x2f(x)dx=1Γ(r)∫+∞0xr+2e−xdx
E(X2)=Γ(r+2)Γ(r)=(r+1)Γ(r+1)Γ(r)=(r+1)r
Donc V(X)=E(X2)−E2(X)=r(r+1)−r2=r
Loi Laplece-Gauss (loi normale)
Déf:
X suit la loi normale N(m,σ) de paramètres m et σ si sa densité est f(x)=1σ√2π.e(−12.(x−mσ)2), ∀x∈R avec
- m=E(X)
- σ=√V(X)
Variable normale centrée et réduite
Soit X tend vers N(m,σ)
On pose U=X−mσ, variable normale centrée et réduite.
Sa densité est :
f(u)=1√2πe−U22
E(U)=E(X)−mσ=0
U est centrée.
Montrons que V(U)=1
V(U)=E(U2)−E2(U)=E(U2)
V(U)=1√2π∫+∞−∞u2e−u22du=2√2π∫+∞0u2e−u22du
Posons t=u22⇒dt=udu=⇒du=dtu⇒du=dt√2t
V(U)=2√2π∫+∞02te−tdt√2t=2√π∫+∞0t12e−tdt
V(U)=2√π∫+∞0t12e−tdt=2√πΓ(32)
V(U)=2√π12Γ(12)=√π√π=1
V(U)=1
U tend vers N(0,1)
Calculs des moments de la loi N(0,1)
Soit U une variable aléatoire de loi N(0,1)
Déf:
On appelle moment d’ordre k de U:
mk=E(Uk)=∫RUk1√2πe−U22du
si k est impair: k=2p+1, m2p+1=∫RU2p+11√2πe−U22du=0 avec U2p+11√2πe−U22 impair
si k est pair: k=2p
Rappels généraux
La densité d’une variable aléatoire: Fonction positive, dont l’intégrale sur l’espace vaut 1
Pour une fonction impaire: ∫n−nf(x)dx=0
Pour une fonction paire: ∫n−nf(x)dx=2∗∫n0f(x)dx
Pour pouvoir utiliser la table, il faut toujours utiliser la quoi réduite.
Soit Fourrier discret si variable discrète, soit Fourrier continu si variable continue.
La loi binomiale B(n,p) c’est une somme de variables de Bernouilli indépendantes.
Méthodes de Newton ou passer par l’indépendance.
Pour la loi de Poisson: P(X=k)=e−λ.λkk!
Misc
Mac-laurin
Tests classiques
Rappels de la loi gamma et loi normale
Loi gamma γr
Déf:
Soit X une variable aléatoire continue positive. On dit que X suit la loi γr (de paramètre r>0) si sa densité est f(x)=1Γ(r)e−x.xr−1, ∀x>0 où Γ(x)=∫+∞0e−ttx−1dt est la fonction gamma.
Propriétés de Γ(x):
(1) Γ(x+1)=xΓ(x)
un truc(2) Γ(1)=1
(3) Γ(n+1)=n!
(4) Γ(k∗12)=(1.3.5...2k−1)2kΓ(12)
(5) Γ(12)=√π
Calcul de E(X) et de V(X):
E(X)=1Γr∫+∞0xre−xdx=Γ(r+1)Γ(r)=r
(E(x)=∫+∞0xf(x)dx)
E(X2)=∫+∞0x2f(x)dx=1Γ(r)∫+∞0xr+2e−xdx
E(X2)=Γ(r+2)Γ(r)=(r+1)Γ(r+1)Γ(r)=(r+1)r
Donc V(X)=E(X2)−E2(X)=r(r+1)−r2=r
Loi Laplece-Gauss (loi normale)
Déf:
X suit la loi normale N(m,σ) de paramètres m et σ si sa densité est f(x)=1σ√2π.e(−12.(x−mσ)2), ∀x∈R avec
Variable normale centrée et réduite
Soit X tend vers N(m,σ)
On pose U=X−mσ, variable normale centrée et réduite.
Sa densité est :
E(U)=E(X)−mσ=0
U est centrée.
Montrons que V(U)=1
V(U)=E(U2)−E2(U)=E(U2)
V(U)=1√2π∫+∞−∞u2e−u22du=2√2π∫+∞0u2e−u22du
Posons t=u22⇒dt=udu=⇒du=dtu⇒du=dt√2t
V(U)=2√2π∫+∞02te−tdt√2t=2√π∫+∞0t12e−tdt
V(U)=2√π∫+∞0t12e−tdt=2√πΓ(32)
V(U)=2√π12Γ(12)=√π√π=1
U tend vers N(0,1)
Calculs des moments de la loi N(0,1)
Soit U une variable aléatoire de loi N(0,1)
Déf:
On appelle moment d’ordre k de U:
mk=E(Uk)=∫RUk1√2πe−U22du
si k est impair: k=2p+1, m2p+1=∫RU2p+11√2πe−U22du=0 avec U2p+11√2πe−U22 impair
si k est pair: k=2p
Rappels généraux
La densité d’une variable aléatoire: Fonction positive, dont l’intégrale sur l’espace vaut 1
Pour une fonction impaire: ∫n−nf(x)dx=0
Pour une fonction paire: ∫n−nf(x)dx=2∗∫n0f(x)dx
Pour pouvoir utiliser la table, il faut toujours utiliser la
quoiréduite.Soit Fourrier discret si variable discrète, soit Fourrier continu si variable continue.
La loi binomiale B(n,p) c’est une somme de variables de Bernouilli indépendantes.
Méthodes de Newton ou passer par l’indépendance.
Pour la loi de Poisson: P(X=k)=e−λ.λkk!
Misc
Mac-laurin